dimanche 3 août 2014

PORTRAIT BALLADS: GUILLEMETTE FOUCARD


J'ai rencontré Guillemette Foucard au début de l'année 2011. J'aimais beaucoup son groupe, April Shower. Et je découvrais, bien que le groupe soit bordelais, que Guillemette était ma voisine à ce moment là, dans le 18e arrondissement de Paris. Nous nous sommes croisés ça et là et j'avais très envie de produire et réaliser quelques titres pour son groupe. Nous sommes alors devenus amis, puis avons intégré l'orchestre de Victorine. Cette dernière l'avait vue chanter avec son frère lors des open mics du Pop In et trouvait séduisant d'avoir les "Frères Foucards", comme nous les appelions, en choristes. De mon coté, je jouais de la batterie pour Victorine. Ensemble, et aux cotés de Gael Etienne, Ollie Joe, Aurélien Hamm, Donald Abad, Rémi Foucard, et Fabien Fabre, nous avons commencé toute une série de concerts spectacles avec Victorine. Je découvrais alors l'humour de Guillemette qui était toujours partante pour effectuer une roulade, un sketch ou un déguisement improbable. Elle écrivait quelques chansons au piano ainsi que d'autres pour son groupe. Nous rentrâmes en studio en juillet 2011 avec ces dernières mais le résultat ne leur plaisait pas. J'étais accompagné de Mathias Malzieu sur cette expérience. Il découvrait peut être ici de plus près l'immense capacité vocale de Guillemette et l'engageait dans un trio de choristes pour Dionysos dans la tournée qui suivit. Plus tard, Guillemette devient aussi choriste d'Ollie Joe, puis de toutes sortes de projets, toujours partante pour donner de la voix. De part ses études dans le chant lyrique, elle peut, avec un timbre assez clair, aller chercher des notes très aigües et les tenir d'une belle façon. 
Nous avons fait aussi à cette époque des sketchs en veux tu en voilà. Souvent musicaux. Lors d'un concert de Victorine, et donc, sur la route, nous avons enregistré une chanson débile avec un clip débile sur le sujet du vomi. En 2012, je proposais à Guillemette de jouer une danseuse de roues dans un de mes clips "Lily Catastrophe", puis de se faire manger par des vampires dans mon clip "Death", ou encore de jouer de rôle d'un robot et d'une cagole dans un spectacle que je proposais au Pop In avec des personnages avatars. Et Guillemette était toujours partante. 
Dans mes enregistrements, j'aime que l'ambitus soit élevé. Ainsi, je veille toujours, et si possible à la voix, à placer une notre extrêmement basse, puis une autre extrêmement haute un peu plus loin. C'est une manie que j'ai dans tous mes enregistrements depuis que j'ai entendu dire que les romantiques allemands pratiquaient cette technique d'ambitus maximum, même discrète, pour secouer l'affect.
Je savais que nous aurions, lors de l'enregistrement de "Ballads", un piano, et possiblement des notes très basses. J'avais envie d'une voix haute, par moments. J'ai invité Guillemette à faire partie d'un groupe de choristes, composé d'Animau (Valérie Hernandez ), Paulette Wright ( quand elle n'était pas à la guitare ), Rémi Foucard ( quand il ne jouait ni violon ni orgue ) et elle même. 
C'est elle qui chante en soprano dans le disque. Paulette est légèrement plus basse, et Animau et Rémi ça et là. Ils ont improvisé les choeurs et je les en remercie encore. 
Je vous recommande tout ce que fait Guillemette Foucard, qui, certes, est assez difficile à suivre. 
 
 

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